Planter son rosier
Vous souhaitez planter un rosier pour agrémenter votre jardin !
Afin d'en profiter pendant de longues années, voici quelques conseils :
Où planter son rosier ? |
Les rosiers sont des arbustes peu exigeants. Pour qu’ils se développent normalement et fleurissent bien, il leur faut cependant :
- Un emplacement ensoleillé et aéré, à plus de 6 m des arbres, en tout cas hors de leur ombre et de la zone occupée par leurs racines.
- Une terre saine (correctement drainée), profonde (au moins 60 cm) et fertile. Même si elle est de qualité très moyenne, un peu argileuse ou sableuse, les rosiers s’en contentent.
Les rosiers buissons peuvent trouver leur place dans la plupart des jardins. Ils demandent peu d’espace. Ils sont surtout utilisés en massifs, de forme régulière ou non selon le style du jardin, en les espaçant de 40 à 50 cm selon leur vigueur. Il est toujours conseillé de ne planter qu’une seule variété par massif, à raison d’une ou plusieurs dizaines de plants. Lorsqu’on dispose de peu d’espace ou que l’on désire réussir une collection de variétés différentes, on peut se contenter de groupes de 3 ou 5 plants par variété. Dans tous les cas, il est souhaitable que massifs ou groupes soient entourés de gazon qui met en valeur les rosiers en fleurs.
Les rosiers grimpants exigent des supports sur lesquels on peut les palisser : mur bien exposé garni de fils de fer tendus ou de treillage, pylônes ou parasols en métal, clôture, piliers, tonnelle, pergola ou encore chaînes mollement soutenues par des poteaux pour constituer des guirlandes. Ces rosiers doivent être espacés de 3 à 6 m.
Les rosiers tiges ont surtout leur place dans les grands massifs de rosiers buissons auxquels ils donnent du relief.
Les rosiers pleureurs doivent être plantés isolément et bien en vue sur une pelouse.
Les rosiers arbustes produisent le meilleur effet isolés sur une pelouse. Si celle-ci est vaste, on peut les planter par groupes de 3 ou 5, mais en espaçant les plants de 1,50 m. Ces rosiers ont aussi d’autres emplois. Ils peuvent être plantés parmi d’autres arbustes, en premier plan, ou répartis dans des bordures herbacées ou dans des tapis de plantes couvre-sol. Enfin, ils peuvent constituer de superbes haies fleuries en sachant bien que celles-ci atteindront une largeur de 1 à 2 m, même taillées 2 fois par an, et manqueront d’attrait en hiver.
Les ravissants rosiers miniatures permettent d’avoir des rosiers dans de très petits jardins, sur une terrasse ou même sur un balcon puisqu’ils se contentent d’un faible volume de terre. Ailleurs, ils peuvent constituer de petits massifs, être associés à des plantes vivaces tapissantes, notamment à des plantes de rocaille. Les rosiers couvre-sol se marient de façon heureuse aux autres végétaux à port rampant ou étalé, propres à garnir de grands talus ou d’autres emplacements dont on désire simplifier l’entretien mais où leur riche et longue floraison sera appréciée.
Bien choisir son rosier |
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Il faut acheter des plants sains, ayant au moins 3 branches assez fortes présentant une écorce lisse, non ridée.
Les meilleurs plants, ceux qui s’adaptent à tous les sols et présenteront la plus grande longévité, sont obtenus par greffage sur des églantiers sélectionnés, issus du Rosa canina ; comme il existe plusieurs formes de ce porte-greffe canina, il est toujours utile de se renseigner sur l’identité de celui que vous achetez et de questionner sur son comportement dans vos conditions de « jardin ».
Lors de l’achat vous pourrez choisir pour une variété donnée entre des rosiers à racines nues (juste déterrés) et des rosiers en conteneur (pots de 3 à 5 litres remplis de terre). A l’automne préférez les racines nues, au printemps préférez les conteneurs.
Si, lors de l’achat de vos rosiers à racines nues à l’automne, les conditions ne sont pas favorables pour planter dès la réception des plants, il faut mettre ceux-ci en attente « en jauge ». Pour cela, on ouvre une petite tranchée dans laquelle on dispose les rosiers côte à côte puis on recouvre leurs racines et les 2/3 de leurs rameaux avec de la terre fine ou du sable que l’on tasse. Les plants peuvent ainsi attendre, sans souffrir, leur mise en place définitive.
Avant de planter |
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Les rosiers possèdent de fortes racines qui s’enfoncent profondément en terre, jusqu’à 1 m, pour puiser l’eau et les éléments nutritifs. Dans un sol favorable, ils peuvent vivre longtemps : au moins une quinzaine d’années, voire 30 ou même 50 pour certains. Il est donc important d’apporter tous les soins à la préparation du sol et à la plantation.
Au moins deux semaines avant de planter, il est indispensable d’ameublir profondément le sol au moins jusqu’à 60 cm de profondeur, soit 2 fers de bêche. Ce travail s’effectue sur toute la surface réservée aux massifs, par trous de 1 m de diamètre pour les rosiers arbustes isolés, par trous carrés de 1,50 m de côté pour les rosiers grimpants, sur une bande de 0,80 à 1 m de largeur pour une haie.
Profiter de cette opération pour incorporer au sol les amendements pouvant être nécessaires et un engrais NPK pour fumure de fond. Il convient aussi de retirer soigneusement les rhizomes de chiendent ou d’autres mauvaises herbes vivaces et toutes les racines d’arbres ou d’arbustes, même mortes, qui pourraient héberger des champignons dangereux pour celles des rosiers (agents du pourridié).
La plantation du rosier |
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On peut planter des rosiers de novembre à début avril, lorsque le sol n’est ni gelé ni détrempé.
La terre étant ameublie, fertilisée, émiettée en surface et bien mise en forme, la plantation devient possible, en procédant comme suit :