Parcs et jardins de roses

La rose est présente dans presque tous nos jardins. Certains de ces jardins sont remarquables par la richesse de leur collection et le paysage qu’ils offrent. Aussi cette rubrique vous présente les grands parcs et roseraies privées ou publics accessibles aux visiteurs.

Certains jardins possèdent le label de jardins remarquables attribué - pour une durée de 5 ans - par le Conseil national des Parcs et Jardins, institution dépendant du Ministère de la Culture et de la Communication. D'autres participent aux Rendez-vous aux jardins, manifestation nationale qui se déroule chaque année. Les parcs et jardins qui participeront à cette action seront ouverts au public durant 3 jours, les 3, 4 et 5 juin 2011.

Vous retrouverez dans cette section :

• Roseraies à visiter
  Toutes les roseraies sont intéressantes à visiter. Pour chaque région métropolitaine, nous avons retenu une roseraie qui nous a semblé intéressante pour la richesse des collections de roses et la qualité du jardin paysager.
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• Visite de jardin par la SFR
  La 9ème édition d'Altera Rosa en Avignon et la Fête des Plantes et des Roses à la Villa Ephrussi de Saint Jean Cap Ferrat ont connu un vif succès. Ces journées de la rose qui se déroulent respectivement fin et début mai, dans des cadres magnifiques, attirent nombre de visiteurs et de professionnels du monde horticole. Vous trouverez également un compte rendu de nos visites à la Fête des Roses de Charnay-lès-Mâcon (mai), aux Journées de la Rose à Doué La Fontaine (juillet) et au 70ème anniversaire de la Société Française des Parfumeurs.
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• Roseraies privées
  Passionnés de roses, nos adhérents ont créé des jardins qu’ils ouvrent au public, partout en France. Mondialement connu comme capitale des roses, Lyon et ses environs comptent également de nombreux lieux où la rose est reine. Vous trouverez dans cette page des jardins privés qui méritent le détour.
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• Roseraies du Parc de la Tête d'Or
  Dans un cadre prestigieux, le Parc de la Tête d'Or possède trois roseraies : la Grande Roseraie ou Roseraie Internationale de Lyon, la Roseraie Historique du Jardin Botanique de la Ville de Lyon et la Roseraie de Concours.
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• Rose et jardin
  La diversité des formes de rosiers, la couleur et le parfum des fleurs constituent des éléments décoratifs et olfactifs de tout premier ordre pour nos jardins contemporains. En massif, plate-bande, grimpants sur des murs, des pergolas ou des kiosques, les rosiers sont plantés dans nos jardins seuls ou associés à d’autres végétaux.
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… et aussi :

• Un point sur l'actualités des roseraies lyonnaises
  En effet, 2011 a été une grande année pour les roseraies de Lyon et de ses environs et cela dans la perspective de la convention mondiale 2015.
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• Le projet de création d’un jardin de roses anciennes dans le Parc du château de Malmaison
  A l’occasion du 200ème anniversaire de la mort de Joséphinee, le Domaine de Malmaison, en région parisienne, prépare la restauration des jardins et surtout des roseraies. La Société Française des Roses participe à cette réflexion.
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2011, une grande année pour les roseraies de Lyon et de ses environs dans la perspective de la convention mondiale 2015

Parc de la Tête d’Or

Sur l’initiative de Daniel BOULENS, une large réflexion a été conduite à propos de la roseraie historique abritée dans le Jardin Botanique. Sa restauration devenait urgente compte tenu de son âge : plus de 40 ans. Nous nous sommes appliqués à redéfinir un contenu correspondant au thème roseraie historique. sous ce thème se cachent en fait trois réalités génétiques : Pour les espèces botaniques fondatrices, le problème a été assez simple puisqu’elles sont peu nombreuses. Pour les hybrides, nous avons retenu trois clés de tri : les plus caractéristiques, les plus originaux ou rares, et les plus « lyonnais ». Au total la collection devrait être illustrée par 400 entrées ou assessions.

L’essentiel des travaux de « refondation » devrait avoir lieu avant fin 2012.

Roseraie botanique de Saint Clair

Il s’agit là d’une création confiée à la ville de Caluire qui a fait sienne cette réalisation.

Nous avons défini le contenu « sauvage » de cette nouvelle roseraie : environ 90 espèces représentant tous les continents de l’hémisphère Nord et illustrant 11 sous-genres de genre Rosa : Banksiae, Bracteatae, Caninae, Hesperodos, Indicae, Laevigatae, Pimpinellifoiliae, Platyrhodon, Synstylae, Cinnamomae, Gallicanae.

Comme les rosiers sauvages ne fleurissent qu’une fois à chaque printemps, nous avons agrémenté la collection et la future roseraie avec des rosiers hybrides ayant un caractère marqué de remontance, choisis dans les mêmes groupes : 1 Bracteatae, 5 Caninae, 7 Cinnamomae, 1 Gallicae, 1 Hesperodos, 7 Indicae, 7 Pimpinellifoliae, 2 Platyrhodon, 23 Synstylae.

Les travaux de préparation de la roseraie ont été exécutés au cours du printemps 2011. L’essentiel des plantations sera réalisé en novembre 2011. Cette nouvelle roseraie sera placée sur le tunnel Téo qui longe le Rhône rive droite côté St Clair. C’est une situation magistrale aux portes de Lyon et comble de plaisir, une passerelle va réunir les deux rives du Rhône entre le Palais des Congrès et l’esplanade où « démarre » ce jardin de roses.

Le projet de création d’un jardin de roses anciennes dans le Parc du château de Malmaison

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Le Domaine de Malmaison en région parisienne prépare un grand événement à l’occasion du 200ème anniversaire de la mort de Joséphine : la restauration des jardins et surtout des roseraies. La Société Française des Roses participe à cette réflexion. Notre intérêt dans cette collaboration est de pouvoir offrir la visite du domaine « restauré » de Malmaison aux visiteurs étrangers de la Convention mondiale des Sociétés de Roses qui aura lieu l’année suivante à Lyon.

Les lignes qui suivent ont été écrites par les responsables du domaine de Malmaison.

« Le château de Malmaison, situé à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine, ancienne demeure privée de Napoléon Bonaparte et de l’impératrice Joséphine est aujourd'hui un musée national. Il abrita au début du XIX° siècle, l’un des plus beaux jardins des environs de Paris, connu dans toute l’Europe pour ses variétés exotiques mais aussi pour sa collection de roses, l’une des plus riches et des plus célèbres de France.

La passion de l’Impératrice pour les roses vient peut-être de son prénom Rose. Joséphine s’appelait en effet Marie Joseph Rose de Tascher de la Pagerie et c’est Napoléon qui la rebaptisa Joséphine. Les roses fleurissaient déjà dans le jardin de son hôtel particulier de la rue Chantereine où elle vécut avant d’acheter « une maison de campagne » à Rueil-Malmaison. A Malmaison, elle se mit à les collectionner et parvint à en rassembler plusieurs centaines provenant des antipodes qu’elle fit planter dans les bosquets ou élever en pots. Sa collection comprenait un grand nombre de roses botaniques, qui traduisaient le goût pour les fleurs naturelles, si prononcé à cette époque. On sait avec certitude qu’elle possédait Rosa berberifolia, le « Rosier à feuilles d’épine-vinette », originaire d’Asie centrale, Rosa mollissima, Rosa pimpinellifolia, Rosa alpina, tous indigènes à l’Europe occidentale. Des variétés de type horticole constituaient l’autre partie de sa collection. Elles étaient cultivées en pots et acclimatées en serre afin d’augmenter leur durée de floraison. Parmi ces variétés se trouvaient 'Belle sans flatterie', 'La belle sultane', 'Bizarre triomphant' et quelques autres, provenant pour la plupart de Hollande. Il existait aussi de nombreuses variétés appartenant au groupe des roses « à centfeuilles », (Rosa x centifolia), à celui des « Roses blanches » (Rosa x alba), à celui des « Roses de Damas » (Rosa damascena). Toutes les roses de ces groupes étaient plus ou moins courantes en Europe. L’Impératrice réussit également à réunir des variétés plus exotiques, en particulier celles d’origine chinoise. On sait avec certitude qu’elle possédait Rosa chinensis, Rosa multiflora « carnea », Rosa semperflorens, Rosa banksiae, aussi appelée 'Le Rosier de lady Banks'. Toutes avaient été introduites en Europe par les Anglais.

Malmaison souhaite faire revivre cette rare collection aujourd’hui en partie disparue, pour le bicentenaire de la mort de l’impératrice Joséphine en mai 2014 en créant un jardin de la rose ancienne dans le parc du château, enrichi de variétés créées sous le 2nd Empire. La création de ce jardin sera l’occasion de baptiser une nouvelle rose en mémoire de l’Impératrice, créée pour le bicentenaire de sa mort et nommée « Souvenir de Joséphine ». Sa couleur ? Rose carminé comme le teint de Joséphine sur le très beau portrait de Firmin massot 1766-1849.

Pour mener à bien ce projet le musée doit acquérir et planter 410 pieds de rosiers anciens afin d’enrichir la collection déjà en place. Une fois réalisé, l’ensemble présentera 750 rosiers du 1er et du 2nd Empire. En même temps que les pieds de rosiers, seront plantés 800 plantes vivaces et à bulbe, 160 arbustes à feuillage persistant et à fleurs afin de créer une floraison sur 3 saisons, ainsi que de 4 800 pieds de buis de bordure et 800 pieds de buis pour haies afin de structurer la roseraie. Seront réalisés également 16 panneaux tactiles placés de manière accessible le long des allées, devant les rosiers les plus odorants afin de proposer un parcours des senteurs destiné au public mal-voyant. Sur ces panneaux figureront en braille et en écriture syllabique : le nom de la variété de rose, l’année de création, la couleur, les informations sur les senteurs composant son parfum ».