Dernière visite de jardin par la SFR - 2012
Jardins, expositions, salons… la Société Française des Roses à l'occasion de visiter de nombreux lieux, éphémères ou non, où la rose est reine. Retrouvez ci-dessous quelques-unes de ces visites :
Visites de 2012- La Fête des Roses de Charnay-lès-Mâcon - Les 12 et 13 Mai 2012
- La Journées de la Rose à Doué La Fontaine - Du 12 au 16 Juillet 2012
- Le 70ème anniversaire de la Société Française des Parfumeurs - Septembre 2012
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En mai dernier la Municipalité de Charnay-lès-Macon fêtait la rose en association avec la mémoire d’un enfant du pays, par ailleurs grand amateur du monde de l’Horticulture, Claude-Philibert Barthelot de Rambuteau.
Claude-Philibert Barthelot, comte de Rambuteau, né à Mâcon (Saône-et-Loire) le 9 novembre 1781, est mort à Charnay-lès-Mâconle 11 avril 1869. Issu d'une ancienne famille de la noblesse française implantée en Bourgogne au château de Rambuteau, il a occupé les plus hautes fonctions de l'État : conseiller d'État, pair de France et surtout préfet de la Seine de 1833 à 1848. C'est à ce titre qu'il a mis en place les premiers éléments de la transformation de Paris qu'allait achever le préfet Haussmann sous le Second Empire. Il lance le percement d'une voie de treize mètres de largeur : la rue Rambuteau, qui recevra le nom du préfet, dès 1839. Sous son mandat, l'Arc de Triomphe est terminé et le projet de la grande avenue des Champs-Élysées voit le jour. Appliquant sa devise « de l’eau, de l’air, de l’ombre », Rambuteau fait aussi moderniser le réseau des égouts, fait construire de nombreuses fontaines, et installe l’arbre dans la rue et développe les espaces verts.
Le Domaine de Champgrenon où vécut le Comte de Rambuteau, a accueilli la Fête des plantes et roses organisée par la ville de Charnay-lès-Mâcon. C’est au cœur des vestiges de l’Orangerie, érigée par le Comte au XIX° siècle, qu’une trentaine d’exposants, pépiniéristes, horticulteurs, rosiéristes, artistes et artisans sont réunis pour proposer à la vente leurs produits.
Cette manifestation a démarré samedi matin 12 mai par le baptême d’un rosier 'Comte de Rambuteau', imaginé et cultivé au cœur des roseraies Guillot. Elle s’est poursuivie le dimanche 13 mai par une conférence de M. Jay sur « l’Histoire des Roses » qui intéressa un public venu si nombreux que les organisateurs durent refuser des entrées.
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La cité de Doué La Fontaine située dans le Maine et Loire tout près d’Angers est connue pour être un centre de production de rosiers pour le jardin, probablement le premier en France avec un chiffre avancé de 8 millions d’unités, devant la région Lyonnaise qui totalise 4 millions d’unités. C’est évidemment sur cette réputation que s’appuient les Journées de la Rose.
Quelques lignes d’Histoire pour ce site curieux et intéressant
Le premier nom de Doué fut donné par les Celtes : THEOWADUM (théo pour Dieu et Wadum pour sources « La Fontaine de Dieu » qui deviendra au fil du temps « Dieu La Fontaine » puis « Doué La Fontaine ». La cité originelle s’était établie autour des eaux de sources aux vertus reconnues par les Druides qui en firent un lieu Sacré.
A côté de l’eau, un autre point important est l’histoire géologique du site de Doué avec la mer des Faluns, en fait un cul de sac de mer qui depuis 20 millions d’années a laissé un dépôt coquillier important, roche nommé Falun, dans laquelle les ancêtres des Douessins ont creusé des galeries souterraines et un habitat troglodytique largement exploité par les habitants pour se protéger des agresseurs et envahisseurs au cours de leur histoire, et magistralement animé aujourd’hui lors des Journées de la Rose.
A côté de l’eau, un autre point important est l’histoire géologique du site de Doué avec la mer des Faluns, en fait un cul de sac de mer qui depuis 20 millions d’années a laissé un dépôt coquillier important, roche nommé Falun, dans laquelle les ancêtres des Douessins ont creusé des galeries souterraines et un habitat troglodytique largement exploité par les habitants pour se protéger des agresseurs et envahisseurs au cours de leur histoire, et magistralement animé aujourd’hui lors des Journées de la Rose.
La vocation agricole et rosicole de la région de Doué
La superficie exploitée d’environ 3 500 hectares produit céréales, fourrages, légumes, vignes et également des produits de pépinières. La tradition des roses naît avec la création de la pépinière Royale du baron Foullon. Le baron Foullon (1715-1789) fut le personnage important de Doué à qui il donna sa vocation actuelle. Homme d’affaires et politique à la fois, il remplit de nombreuses missions auprès de Louis XV, qui ne manquèrent pas de lui apporter la gloire et les honneurs, et aussi de remplir une escarcelle déjà bien fournie.
C’est grâce à cette fortune qu’il put transformer le joyau de sa baronnie de Doué La Fontaine pour le bénéfice des Douessins. Il s’y fit construire sur un domaine de 30 hectares une magnifique demeure qu’il occupa en 1778, au milieu d’un merveilleux parc dont il avait confié le dessin et l’entretien à Edmée-Crespin Chatenay, petit-fils de Louis-Germain Chatenay, jardinier de Louis XIV et nommé « Le Magnifique » tant était grand son talent. Edmée-Crespin Chatenay créa donc pour le baron « la Pépinière Royale Foullon ». Il quittera le baron en 1776, pour s’installer à son compte dans une ferme à « La Croix Verte » où, avec sa famille, il fit prospérer la pépinière d’arbres fruitiers d’abord puis de rosiers ensuite ; et on peut les considérer comme les fondateurs de la tradition des pépinières douessines.
Grâce à des alliances entre les Chatenay et les familles locales, se construisirent les dynasties pépiniéristes que nous connaissons aujourd’hui dans le domaine du rosier. Le poids économique du rosier est illustré par 300 hectares de pépinières, 300 familles d’artisans (1 200 personnes), 8 millions de rosiers commercialisés pour 500 variétés en catalogue.
C’est grâce à cette fortune qu’il put transformer le joyau de sa baronnie de Doué La Fontaine pour le bénéfice des Douessins. Il s’y fit construire sur un domaine de 30 hectares une magnifique demeure qu’il occupa en 1778, au milieu d’un merveilleux parc dont il avait confié le dessin et l’entretien à Edmée-Crespin Chatenay, petit-fils de Louis-Germain Chatenay, jardinier de Louis XIV et nommé « Le Magnifique » tant était grand son talent. Edmée-Crespin Chatenay créa donc pour le baron « la Pépinière Royale Foullon ». Il quittera le baron en 1776, pour s’installer à son compte dans une ferme à « La Croix Verte » où, avec sa famille, il fit prospérer la pépinière d’arbres fruitiers d’abord puis de rosiers ensuite ; et on peut les considérer comme les fondateurs de la tradition des pépinières douessines.
Grâce à des alliances entre les Chatenay et les familles locales, se construisirent les dynasties pépiniéristes que nous connaissons aujourd’hui dans le domaine du rosier. Le poids économique du rosier est illustré par 300 hectares de pépinières, 300 familles d’artisans (1 200 personnes), 8 millions de rosiers commercialisés pour 500 variétés en catalogue.
Les journées de la rose
Elles s’inscrivent dans la grande tradition de ces artisans producteurs de rosiers : promouvoir les produits de leur activité. La première édition de ces journées remonte à 1959. Les succès répétés de la manifestation se mesurent d’une part au niveau des 40 000 visiteurs (en moyenne) de l’exposition et d’autre part au niveau des 650 travailleurs autochtones bénévoles qui assurent la préparation et l’encadrement de ces journées sous le contrôle du Comité de la Rose créé à cet effet.
Les activités tournent autour de trois centres d’intérêt :
Les activités tournent autour de trois centres d’intérêt :
- Les Concours International d’Art Floral
Huit grottes sont proposées pour le concours. Chaque grotte étant attribuée à une équipe composée de quatre membres et d’un professeur d’art floral. Pour l’exercice lui-même chaque équipe dispose de 1 000 roses, de feuillages et d’un délai de deux jours pour aboutir à un décor spectacle qui devra « durer » au moins 6 jours : le temps de la fête des roses. Le thème pour 2012 était la rose et le jardin.
- Une exposition
Avec plusieurs milliers de roses modernes en pots ou en vases disséminées dans le site troglodytique des arènes de Doué, cette exposition va attirer plus de 40 000 visiteurs qui auront la possibilité d’élire « la Plus Belle Rose de Jardin » 2012.
- Des animations ou ateliers
La multiplication des rosiers, les rosiers au jardin, les compositions florales, la naissance d’un rosier…
- des autorités politiques locales,
- d’un Président des Journées de la rose qui cette année était le Président de la Société Française des Roses (Prof. Maurice JAY),
- d’une ambassadrice de la Rose ou marraine, pour l’année 2012 Mme Louise MONOD : jeune actrice que vous avez récemment vue dans le film « les Petits Mouchoirs » (oct.2010) de Guillaume Canet dans lequel elle jouait Léa.
- et de plusieurs milliers de spectateurs, VIP ayant reçu un carton d’invitation à des titres variés.
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Voilà une belle histoire qui vient illustrer les bonnes relations entre la Société Française des Roses et la Société Française des Parfumeurs.Nous avons déjà signalé dans la rubrique Biennale de la Rose Parfumée de Nantes combien nous apprécions les expertises des parfumeurs Français et Etrangers pour le classement des roses soumises au concours par les Obtenteurs ou les maisons d’Edition. Il faut ajouter qu’aujourd’hui pratiquement tous les concours internationaux de roses nouvelles se déroulant en Europe renseignent le critère fragrance dans la notation des variétés et vont même jusqu’à donner un prix du parfum à la rose la plus performante pour ce critère de fragrance. Là encore les nez-experts sont invités et leur savoir-faire sollicité.
Il était donc tout à fait logique que nous répondions à la demande de la Société Française des Parfumeurs qui, à l’occasion de son 70ème Anniversaire, souhaitait baptiser une rose du nom de 'La Rose des Parfumeurs'. Parmi les prétendantes réunies par la Société Française des roses, le choix de la Société Française des Parfumeurs s’est porté sur une variété de l’obtenteur Français ORARD (la dénomination variétale est Ora9898B). Cette Rose est un vrai Hybride de Thé à grosses fleurs rouges dont le descriptif des tonalités de sa fragrance est le suivant : « un accord floral, naturel et sensuel de rose damascena allié à une puissante note fruitée composée d'une dominante de pêche de vigne et d'éléments gourmands de fruits rouges, rehaussé d'un soupçon de feuilles de cassis qui lui confère vivacité, fraîcheur et modernité ».
Cette rose fut baptisée à Paris à l’Hôtel Potocki le 27 septembre 2012 en présence d’une très large assemblée réunie pour cet événement ainsi que pour le 70ème anniversaire de la Société Française des Parfumeurs. La cérémonie était présidée par M. Patrick SAINT-YVES, Président de la Société Française des Parfumeurs, accompagné de son Comité Directeur. De nombreux et chaleureux remerciements furent adressés à notre société pour l’aide apportée dans la recherche de cette nouvelle rose, et pour la collaboration aujourd’hui reconnue et très professionnelle qui a été nouée entre nos deux sociétés.
La soirée s’est achevée avec un fastueux cocktail qui nous permis de retrouver nos amis parfumeurs et de nouer de nouvelles relations intéressantes pour Lyon Roses 2015.